Bienvenue à la Fédération Française de Fricball !
On ne va pas se le cacher: la rémunération des plus grandes stars du ballon rond est un sujet qui déchaîne les passions.
Sur les réseaux sociaux – pour ne pas dire associaux – on voit passer des voitures de luxe, des villas grandioses, des montres de collection helvétiques et des bimbos pimpantes…
Cet étalage de biens ostentatoires fait baver bien des envieux qui rêveraient probablement de s’offrir un train de vie équivalent.
À tel point que certains observateurs aigris parlent littéralement de « FC Pognon » – pour mieux mettre à l’index ces « pognonistes ».
FC Pognon Barça, plus gros budget du monde, plus grosse masse salariale du monde, plus gros salaire donné à un joueur du monde, plus grosses dettes du monde, qui donne des leçons de morale au PSG qui paie 100 fois plus de charges sociales que lui.
— Seb Walrus ???????? ⭐️⭐️ ♥️???? (@SebWalrus) June 13, 2019
Les cons ça ose tout... https://t.co/ltdoEi9jqD
Ce qui contribue parfois à nourrir toute une fantasmagorie autour de leur fortune présumée.
Certains footballeurs – parfois surnommés « fricballeurs » – sont perçus par le grand public comme étant des oligarques avec des protège-tibias…
Or, la réalité est tout autre.
En effet, si le salaire moyen d’un joueur de Ligue 1 est supérieur au salaire moyen d’un ingénieur chez Air Liquide ou TotalEnergies, il ne faut pas oublier que leur carrière sont éphémères avec un risque – non-négligeable – de finir sur le banc de touche à la suite d’une blessure grave.
Avant de retomber dans l’anonymat le plus complet…
Par exemple, qui – parmi les mordus de la pelouse – se souvient encore d’un certain Soufiane Koné ?
Pépite formée à l’AS Nancy-Lorraine dans les années 1990, promis à un avenir Michel « Platinien », et qui a fini retraité à même pas 20 ans suite à une rupture des ligaments croisés, doublée d’un étirement du nerf sciatique.

La vie d’un sportif est parfois contraire aux destinées.
Dans un sens comme dans l’autre, les trajectoires peuvent parfois basculer sur un simple tacle non-maîtrisé.
Et avant de jalouser tous ces « Dieux du stade », commencez par comprendre le système capitalistique qui produit ce divertissement pour mieux le monétiser.
Pour un Lionel Messi – qui encaisse chaque année le PIB du Tuvalu – vous avez des millions de galériens qui ne parviennent même pas à remplir un frigo avec leurs crampons.
Quand ils parviennent à s’en offrir une paire… Ce qui n’est hélas pas toujours le cas.